Premiers souvenirs
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Premiers souvenirs
Je n'ai que peu de souvenirs de cette époque. Certains gardent quelques bribes de sons, d'images qui revienne de temps à autres du temps ou ils étaient enfants. Moi, je n'avais rien de cela.
La première chose dont je me souviens, je crois, était le visage de mon grand-père sous la pluie. Furieux, il me trainait plus que je ne marchais de moi même, et plusieurs fois je dus me relever.
Je me sentais impuissant face à sa poigne de fer et malgré son age avancé, je n'osai pas essayer de me défaire de son étreinte.
Enfin, nous entrâmes dans une chaumière. Un feu réchauffait la pièce centrale, et je sentis mes vêtements commencer a sécher. Les murs étaient totalement nus, hormis un vase vide sur le bord de la cheminée. Au centre, deux tabourets, un peu de paille, pas de table. On aurait presque dit une écurie sans box, ou un box géant.
Toujours avec force, il me fit m'asseoir sur un des tabourets, puis s'installa en face de moi. Tout en serrant mon poignet, il orienta ma paume vers le haut, puis fit de même avec son autre main. Nous nous regardâmes quelques instants, jusqu'à ce que je remarque qu'une flammèche était née dans sa main. Je la regardai, hébété, jusqu'à ce qu'il me secoue en me demandant de l'imiter.
Mais j'en étais incapable.
A chaque essai infructueux pour faire apparaitre une flamme dans ma paume, je me prenais une gifle. Très vite, mes joues devinrent aussi boursouflées que devait l'être mon poignet, et après ce qui me parut être des mois, il se leva.
"Continues d'essayer, jusqu'à ce que tu y arrives. Tu ne sortiras pas tant que tu n'aura pas... que tu..." et il se tut.
Puis je le regardai se diriger vers la porte. L'ouvrir. Sortir sous la pluie. Il se tourna vers moi, le visage déjà trempé par la pluie, puis la porte claqua violemment.
La première chose dont je me souviens, je crois, était le visage de mon grand-père sous la pluie. Furieux, il me trainait plus que je ne marchais de moi même, et plusieurs fois je dus me relever.
Je me sentais impuissant face à sa poigne de fer et malgré son age avancé, je n'osai pas essayer de me défaire de son étreinte.
Enfin, nous entrâmes dans une chaumière. Un feu réchauffait la pièce centrale, et je sentis mes vêtements commencer a sécher. Les murs étaient totalement nus, hormis un vase vide sur le bord de la cheminée. Au centre, deux tabourets, un peu de paille, pas de table. On aurait presque dit une écurie sans box, ou un box géant.
Toujours avec force, il me fit m'asseoir sur un des tabourets, puis s'installa en face de moi. Tout en serrant mon poignet, il orienta ma paume vers le haut, puis fit de même avec son autre main. Nous nous regardâmes quelques instants, jusqu'à ce que je remarque qu'une flammèche était née dans sa main. Je la regardai, hébété, jusqu'à ce qu'il me secoue en me demandant de l'imiter.
Mais j'en étais incapable.
A chaque essai infructueux pour faire apparaitre une flamme dans ma paume, je me prenais une gifle. Très vite, mes joues devinrent aussi boursouflées que devait l'être mon poignet, et après ce qui me parut être des mois, il se leva.
"Continues d'essayer, jusqu'à ce que tu y arrives. Tu ne sortiras pas tant que tu n'aura pas... que tu..." et il se tut.
Puis je le regardai se diriger vers la porte. L'ouvrir. Sortir sous la pluie. Il se tourna vers moi, le visage déjà trempé par la pluie, puis la porte claqua violemment.
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